Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus - John Gray
Vie pratique, psychologie
240 pages
"Qui n'a jamais pensé que, décidément, les hommes et les femmes ne parlent pas le même langue ! Que son ou sa partenaire débarque d'une autre planète ! D'où les frustrations, les malentendus, les déchirements... Alors qu'il suffit de savoir décoder les réactions de l'autre. Mars, dieu de la Guerre, Vénus, déesse de l'Amour... Jolie métaphore qui explique pourquoi les deux sexes sont différents dans leur manière d'agir et d'exprimer leurs sentiments. Des années d'expérience de thérapie conjugale ont permis à John Gray d'analyser ces différences pour en faire une source d'enrichissement mutuel plutôt que de conflit."
Voilà un livre dont j’avais beaucoup entendu parler. Pour être honnête, je n’ai lu assidûment que les 85 premières pages, et celles-ci m’ont parues bien longues. Passés les premiers chapitres qui, certes, ne sont pas inintéressant, j’ai dû me forcer pour poursuivre ma lecture et ce pendant plus de deux mois. Finalement, j’ai décidé de boucler ce livre en une soirée, en feuilletant les pages restantes et en ne m’arrêtant que sur des passages dont les titres semblaient éventuellement prometteurs.
Dans les grandes lignes, ce livre n’est pas dénué d’intérêt. Seulement, une fois qu’on a compris les principes de base des Martiens et Vénusiennes, l’approfondissement semble vite ennuyeux. Par ailleurs, j’ai été amusée de voir que je me sentais au moins autant martienne que vénusienne. Je dois quand même reconnaître que le fait de voir certains principes énoncés clairement permet de mieux comprendre certaines réactions, qu’elles soient féminines ou masculines.
J’ai quand même un arrière goût de stéréotypes malvenus. Suis-je la seule à avoir l’impression que ce livre insiste lourdement sur le fait que les femmes sont du genre à se plaindre sans cesse ? Ou qu’il suffit de les laisser blablatter pour que tout s’arrange ? J'exagère un peu, mais ça reste mon ressenti…
Conclusion : intéressant mais ennuyeux à lire dans son intégralité.